Carlos Koplowitz, écrivain, a pu recueillir plusieurs témoignages de personnes détenues dans le secteur : Exécution des peines.
La détenu est envoyé dans ce secteur lorsqu’il doit exécuter sa peine suite à un jugement qui le condamne à un certain nombre de mois ou d’années de prison.
Très vite, le détenu se rend compte qu’il n’a aucune activité ressourçante et constructive en prison si ce n’est un peu de sport.
Rien ou très peu de chose lui est proposé en vue de son évolution et son avancée dans la vie en prison et pour préparer sa sortie.
La prison en Suisse est un secteur complètement délaissé par les politiques et la société.
Le détenu en prison a le sentiment profond de perdre son temps.
La prison dans ce sens est un gâchis monumental.
La notion de réinsertion professionnelle est quasiment inexistante.
Les possibilités du détenu à sa sortie de prison de trouver un poste de travail à la hauteur de ses compétences sont très faibles.
Ceux qui, par chance, trouvent un poste de travail sont souvent sur-qualifiés à ce poste.
Ne pas prendre au sérieux la question de la réinsertion professionnelle dans le milieu carcéral a pour conséquence manifeste de pousser les détenus à récidiver.
L’autre option invite implicitement les détenus à être au bénéfice de l’aide sociale pour le restant de leurs jours.