Prison Vaud

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Détention provisoire dans les locaux de police : Maximum 48 heures

L’ art. 27 LVCPP prévoit que la personne qui a fait l’objet d’une arrestation provisoire peut être retenue dans les cellules des locaux de gendarmerie ou de police durant 48 heures au maximum (al. 1).

1. Durée abusive et conditions inhumaines de la détention provisoire

Les prévenus se retrouvent incarcérés dans des conditions inhumaines pendant plusieurs semaines et jusqu’à plus de 30 jours dans des cellules de 4 m2, sans fenêtre et très peu de lumière.

2. Privation de droits fondamentaux

Pas de livres, pas de papier pour écrire, pas de stylos. Un trou en guise de toilettes turcs et un matelas. 

3. Non respect des lois

"Le canton de Vaud ne respecte pas les lois suisses et internationales en matière de détention provisoire ! "
Carlos Koplowitz photo
Carlos Koplowitz
ecrivain

L’ art. 27 LVCPP prévoit que la personne qui a fait l’objet d’une arrestation provisoire peut être retenue dans les cellules des locaux de gendarmerie ou de police durant 48 h au maximum (al. 1).

La détention provisoire

Peut durer plusieurs semaines dans les faits

Conditions inhumaines d'incarcération

Sans possibilité de lire ou écrire

La question de la réinsertion professionnelle n'est pas suffisamment abordée dans les prisons vaudoises !

La détention provisoire peut durer de nombreux mois et aucun entretien n’est prévu pour préparer la réinsertion du prévenu.

Cassé et détruit après sa sortie, le prévenu ne peut souvent se diriger que vers l’aide sociale.

Il est important que les politiques donnent des directives aux directions des prisons, celles de mettre en place des suivis réguliers et des formations professionnelles afin que les détenus aient une chance de pouvoir se réinsérer plus facilement et plus rapidement sur le marché de l’emploi.

Beaucoup de détenus passent leur temps à regarder le plafond, la télévision et à fumer. Aucune stimulation. Souvent en rage contre le système, ils ne pensent malheureusement qu’à récidiver.

Exemples de stimulation :
fournir régulièrement la bibliothèque avec des livres récents ou intéressants, mettre à disposition un appareil à CD pour les détenus qui souhaiteraient étudier des langues, etc.

"Ne rien proposer au détenu équivaut à une perte sèche d’argent pour le détenu (pas d’emploi à sa sortie) et pour la société (fournir une aide sociale) ! "
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Carlos Koplowitz
Ecrivain

Pour un respect du droit humain dans les prisons vaudoises !

Pour une réinsertion professionnelle digne de ce nom dans les prisons vaudoises !